J’ai
passé la journée d’hier à Dallas, dans les locaux d’Heritage Auction. J’avais
pris la décision de vendre aux enchères quelques œuvres d’art et des objets de
collection au bénéfice de deux associations caritatives (The Authors Literary
Fund et Hero Initiative, qui aident les auteurs/écrivains et les auteurs de bandes-dessinées
qui connaissent une période difficile ou qui ont besoin d’aide), et, de manière
tout aussi importante, je voulais renvoyer l’ascenseur aux artistes dont je
confiais les œuvres à de nouveaux gardiens.
Cela
me semble fondamentalement injuste que des œuvres d'art vendues par des
artistes pour 50 ou 100 dollars il y a trente ou quarante ans se vendent
aujourd'hui pour des centaines ou des milliers de fois ce montant, mais que les
artistes, dont la plupart sont âgés et dont certains ne travaillent plus ou
plus autant qu’avant, n’en touchent jamais un centime. J'ai décidé que la
meilleure façon de changer cela serait de donner l'exemple et de montrer aux
gens une autre façon de faire.
Voici
l'article du New York Times d’avant la vente aux enchères :
https://www.nytimes.com/2024/02/23/arts/design/neil-gaiman-auction-collectibles.html?unlocked_article_code=1.Xk0.5PkB.9iQtuvn6Bwof&smid=url-share
Et
me voici à Dallas il y a deux nuits, me promenant dans l'exposition avant la
vente aux enchères avec Robert Wilonsky de Heritage, avec la participation de
mon plus vieil ami Geoff Notkin, qui est à l’origine de tout cela :
La
vente aux enchères a rapporté beaucoup d'argent et va faire beaucoup de bien,
ce qui me rend très heureux. Merci à tous les employés de Heritage Auctions, à
tous les enchérisseurs, qu’ils aient été chanceux ou non, et à tous les
artistes, artisans et génies sans qui cette vente n'aurait jamais pu avoir
lieu.
Il y
a 13 ans, j’ai enfilé un costume victorien, mis une fausse barbe et j’ai lu le
livret théâtral de Dickens, adapté de son livre Un Chant de Noël à la New York
Public Library. C’était une performance fantastique, jouée à guichets fermés,
et introduite par Molly Oldfield, qui nous q parlé de la routine de lecture de
Dickens.
Je
ressemblais un peu à ça.
Et
le livre ressemblait un peu à ça.
Cette
lecture est devenue le fichier le plus téléchargé de la bibliothèque, et il est
reposté régulièrement. Comme ici, en 2019 :
Cela
faisait des années que l’on me demandait si j’allais un jour reproduire l’expérience.
Cette année, pendant la grève des auteurs de la Writers Guild of America, mon assistante
Rachael m’a demandé si je voulais le refaire, et, si oui, pourrait-elle en
faire un reportage ? J’ai dit oui, et cela se concrétise.
Ce
sera un immense spectacle de Noël, avec des chants et autres festivités, des
livres signés à vendre et un programme plein de bonnes choses. J’espère que
Molly Oldfield sera de retour pour faire l’introduction cette fois encore.
Je
viens juste de filmer une petite vidéo où je suis emballé de déballer un livre.
Il s’agit de l’édition du 25ème anniversaire de Little, Big or,
The Fairies' Parliament de John Crowley. Illustré par (où plutôt, contenant
des oeuvres d’art de) Peter Milton.
La
plupart des exemplaires ont été pré-commandés il y a longtemps, mais il en
reste une petite centaine. Il est possible d’en acheter un à l’adresse suivante :
https://store.deepvellum.org/products/little-bigIls vont partir vite. Je me risquerais à dire que cela
valait le coup d’attendre 15 ans de plus.
Mon essai se trouve sur la jaquette de l’édition verte.Vous pouvez trouver plus d’informations sur cette page.
(Et
juste pour être clair, c’est le livre le plus cher que j’ai jamais acheté pour
les raisons données par Ron Drummond sur son blog, et pas parce
que vous devez débourser une telle somme pour l’obtenir. Pour vous, cela
coûtera 135$, jusqu’à ce qu’il n’y en aient plus et que les vendeurs de livres
rares et précieux se remplissent les poches en vendant les exemplaires qu’ils
auront achetés…)
Et
non, les vrais exemplaires n’ont pas
encore ÉTÉ EXPÉDIÉS. Il s’agit d’un exemplaire témoin que j’ai à loisir
d’examiner.
…
D’ailleurs,
je suis maintenant sur Mastodon. Vous pouvez me suivre à @neilhimself@mastodon.social.
Une invitation vous attend ici.
Ma première publication sur Mastodon contient une photo de Good Omens prise
hier. Attendez vous à y voir, ainsi que sur mon blog, d’autres mystérieuses photos
des coulisses pendant un moment…
Après
de nombreuses années de mariage, nous avons dû prendre la décision difficile de
divorcer. Nous ne serons plus unis par le mariage, mais nous resterons liés en
tant que parents dévoués à élever notre merveilleux fils dans un environnement rempli
d’amour et de compassion. Nous vous remercions du fond du cœur de respecter la
vie privée de notre famille alors que nous commençons ce nouveau chapitre de
notre vie.
Les rumeurs sont vraies, enfin, au moins les rumeurs positives. Netflix est
ravi de voir que vous êtes si nombreux, dans le monde entier, à avoir regardé
et adoré Sandman. Cela veut que ce que nous avons tous tant espéré… ?
C’est arrivé !
Et ce n’est pas tout ! Vous en rêviez (et ne cessiez de me demander si
elles allaient sortir un jour, et si oui, quand). Les voilà ! Les icônes
de profil Sandman arrivent sur Netflix ! Réjouissez-vous !
(Je vais choisir Goldie. Non, Matthew. Non,
Goldie.)
Juste un message pour vous dire que ce blog a été un peu laissé à l’abandon
ces deux ou trois dernières années. Mais je pense qu’il est temps pour moi de l’utiliser
à nouveau. Au moins jusqu’à ce qu’ils se rendent comptent chez Google que
Blogger leur appartient toujours et qu’ils décident de tout fermer.
Salut. Je suis heureux de vous revoir.
C’est un endroit sympa, quand même, ce blog. Je l’ai commencé en février
2001, afin de parler d’American Gods.
Voici un dessin d’Edward Gorey qui s’appelle The Happy Ending, afin
de célébrer un nouveau commencement.
Ici
votre humble gobelin du web, de retour après seulement huit ans et demi. Que le temps passe vite.
-Tu te souviens quand
tu présentais 13 Nights of Fright et
que tu as eu l’opportunité de t’allonger dans un cercueil. J’étais
nonchalamment en train de décorer pour Halloween.
Monsieur G. m’a répondu par l’affirmative sans lever les yeux
de son manuscrit.
-C’était amusant.
Une
pause.
-Regarde ce que j’ai
trouvé dans un coin au fond de la cave, entre le Shedu momifié et le golem de
Chabon.
Comme
un chat avec une boite en carton, si vous laissez un cercueil doublé de velours
au milieu de la pièce ou se trouve M. G., il s’y allongera dès que vous aurez
le dos tourné. Je me tenais prêt avec les clous et le marteau. Je ne parviendrai
pas à le retenir très longtemps. Nous n’avons pas beaucoup de temps.
Dans
douze heures, quelque chose sera
diffusé pour la première fois. Quelque chose de saison. Quelque chose d’amusant.
Un secret pour l’instant, mais c’est ici que les révélations commencent.